Comment, en l’espace d’un siècle, l’industrie funéraire et celui qu’on appelait jusqu’à encore tout récemment le croque-mort ont-ils pu détourner la route traditionnelle des morts ? Quelles conditions sociohistoriques ont permis à la sphère marchande de cohabiter, sous le même toit, avec celle du sens? Ces questions, hier impensables, brûlent aujourd’hui d’actualité. L'Église est de plus en plus concurrencée par de grandes multinationales dans la prise en charge de la mort.